Recette de Gaufre Ă  la Nox

🧇 Recette de Gaufre à la Nox (version "débile mais autoritaire")

“Jakel, écoute bien. Et ferme-la. C’est scientifique.”

— Bon. D’abord, tu prends un œuf. Pas un œuf pourri, un œuf qui fait pas “ploc” quand tu le secoues.
— Tu le pètes dans un bol. PAS SUR LE BUREAU, TÊTE DE TÔLE. Un bol. En céramique si t’es classe. En plastique si t’es toi.

— Ensuite tu fous de la farine. Pas besoin de peser. Tu verses jusqu’à ce que t’aies l’impression d’avoir mis trop. C’est là que c’est bon.
— Tu touilles. Pas avec une clé à molette, imbécile. Une cuillère. En bois si t’as pas cramé la dernière.

— Rajoute du lait. Doucement. Pas comme quand tu verses de l’essence. Et tu remues jusqu’à ce que ce soit lisse. Comme le crâne du contremaître.
— Si y’a des grumeaux, tu cries dessus. Ça les fait fuir. (ou tu filtres, mais c’est pour les lâches.)

— Ajoute du beurre fondu. Si t’as pas de beurre, tu peux essayer avec de l’huile, du gras de bacon, ou tes larmes, mais c’est moins bon.
— Un peu de sucre, sauf si t’as eu une enfance sans amour : là, t’en mets plus.

— Tu préchauffes le gaufrier. Quand ça commence à puer le métal brûlé, c’est prêt.
— Tu verses. Pas trop. Pas trop peu. Juste ce qu’il faut pour que ça déborde quand même, parce que t’es pas un robot.

— Tu refermes. Et tu attends. Une gaufre, c’est comme une vengeance : tu l’ouvres pas trop tôt.

— Quand ça fait “tchac” et que ça fume, tu cries "VICTOIRE", tu l’extirpes avec un tournevis plat, et tu la manges sans attendre.
— Et si quelqu’un te demande la recette… tu dis que t’as improvisé.